-Famars et la grande guerre
Famars et la grande guerre
En ce début Novembre 2014, dans le cadre de la commémoration du centenaire de la guerre de 1914-1918, le conseil municipal, le Cercle Historique et Archéologique Sarrasin , l’ association des anciens combattants ont organisé une exposition en Mairie sur le thème « Famars et la grande Guerre ».
Les visiteurs ont pu découvrir grâce à de nombreuses photos , cartes postales et documents d’époque ce qu’était le quotidien de nos aïeuls dans un village en grande partie dévasté par les bombardements.
Quelques vues de l’exposition.
Un peu de commentaires:
L’état major Allemand avait installé sur le terrain sur lequel se construit actuellement le technopole de Valenciennes, la meilleure Jagdstaffelshule (école de pilotage) de l’époque. Le fameux « baron rouge » Von Richtofen y est même photographié. La présence de ce terrain a été lourde de conséquences pour le village puisque le château, l’église et les maisons avoisinantes du terrain d’aviation ont été détruits.
Ci-dessous quelques cartes postales de Famars bombardé
-L’église
À Noter qu’après la guerre le clocher de l’église a été reconstruit à l’opposé de sa position de l’époque. (Avant la guerre l’entrée de l’église s’effectuait face au château.)
-Intérieur de l’ église
Les deux colonnes de soutient du clocher de l’église n’ont pas été reprises dans la reconstruction, toutefois une des deux a été conservée et se trouve à coté de l’église près de l’entrée du château actuel.. voir photo ci-dessous. (Certains suggèrent qu’il s’agit de colonnes qui proviennent du temple Gallo Romain dédié au Dieu Mars, qui n’a pas encore été retrouvé).
-Entrée du Château Paillez
-La grande Rue
-Une autre carte postale , montre un autre quartier dévasté, sa légende est « Famars :Faubourg St Germain ». Il semblait que ce quartier n’ait jamais existé, des recherches effectuées par le C.H.A.S. sur divers relevés du cadastre ont montré qu’il avait effectivement existé mais avait été complétement démoli après la guerre..
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Cette exposition qui a demandé de longues préparations et recherches n’a duré, hélas, que cinq jours .Dommage !
Merci pour ces explications; je reste fidèle au site et à l’histoire locale !